QUESTION D'HABITANT sur l'extinction de l'éclairage public en période de confinement
Question d'un habitant posé par les élus du Collectif :
"Puisque la commune a proposé un sondage sur l'extinction de l'éclairage public la nuit. En cette période de reconfinement, l'éclairage public est moins utile. Est-il envisagé de réaliser un essai comme le fait actuellement la commune de Prades-le-Lez ?"
Réponse de Monsieur le Maire au conseil municipal du 4 novembre 2020 :
"Concernant l'évaluation menée pour l'extinction de l'éclairage public, le sondage est en cours. On est, je dirais aujourd'hui, un petit peu surpris de n'avoir que peu de réponses. On a 16 réponses, ce qui ne nous paraît pas significatif aujourd'hui pour pouvoir avancer sur ce dossier. Donc, pour l'instant, le sondage est toujours actif. J'en profite ce soir d'ailleurs, pour solliciter les Matellois et les Matelloises à répondre.
La consultation citoyenne, on en parle beaucoup, il y a une grande exigence de la part de nos populations sur ce dispositif mais pour autant, quand on les sollicite, ça répond pas.
Donc, je pense que c'est important quand même qu'on ait un peu plus de réponses pour savoir quelle orientation prendre. Je ne rebondirai pas comme la commune de Prades à faire des essais en cette période. Au contraire aujourd'hui, il y a beaucoup d'angoisse de la part des populations, beaucoup de stress et je pense que d'éteindre la lumière en ce moment, toute la nuit, je ne pense pas que ce soit un service à rendre aujourd'hui à nos populations. Or y a trop aujourd'hui d'insécurité, de stress, d'angoisse et je ne pense pas que la période est requise pour ça. Donc, je ne ferai pas le test. On a sollicité les Matellois à répondre à ce questionnaire, on l'analysera.
C'est très structuré. La question de l'éclairage public et de l'extinction de l'éclairage public est très encadrée. Il doit faire aussi derrière l'objet de tout un dispositif avec des délibérations à prendre. Il y a quand même quelque chose de très important. Il faut y associer les forces de gendarmerie, les forces publiques, etc. C'est pas le tout d'arriver et dire "je coupe". Ca se passe pas comme ça, il y a des transferts de responsabilité derrière qui peuvent être délicats."